Transcription de l'AMA proposée par Gate.io le 7 décembre 2023.

Aranud (community manager francophone Gate.io) : Alors, Nicolas, peux-tu nous parler un peu de ton rôle chez Ultra ? Une petite présentation s'impose.

Nicolas Gilot : Oui, bien sûr. Bonjour à tous. Effectivement, je suis chez Ultra, ce qui implique de gérer toute la partie business, marketing, légal, finance et opérations de la société. Ça fait maintenant environ 6 ans que la société a démarré. On a déjà pas mal construit depuis. Concernant mon expérience, je travaille depuis plus de 20 ans dans le jeu vidéo. J'ai passé du temps dans pas mal de sociétés, notamment des studios de jeux vidéo PC, mobile. On a aussi créé une console de jeux pour le marché chinois et établi un partenariat assez important avec AMD, on a également créé des sociétés de monétisation : comment faire plus d'argent avec les jeux vidéo. Et au niveau blockchian ça va faire maintenant 13 ans que je suis ce qui se passe... voilà au niveau du background.

A : Super, on voit clairement que l'expérience est là, et c'est ce qui compte. Alors, commençons avec la question suivante : qu'est-ce qu'Ultra, en résumé ?

NG : Ultra, en tant que tel, est un écosystème complet pour l'univers du gaming. Il y a un focus sur tout ce qui est gaming en général, pas uniquement sur le Web 3. On offre aux utilisateurs une vision complète de leur écosystème : ils peuvent acheter leurs jeux et aussi les revendre, à travers Ultra Games. Nous avons une partie trading, pour acheter et revendre des items de jeu, ainsi que des jeux. Il y a également toute une partie liée à l'eSport, c'est-à-dire que si on veut participer à des tournois, on peut le faire sur Ultra. L'idée est d'offrir un écosystème complet afin que quand un joueur rejoint Ultra, il n'ait plus besoin d'ouvrir quoi que ce soit d'autre. La technologie blockchain que nous avons développée est un layer 1 qui est fait pour offrir une expérience seamless aux utilisateurs. Lorsqu'on utilise Ultra, on n'a pas besoin de comprendre la blockchain mais on peut bénéficier de l'ensemble des avantages que la blockchain peut offrir : les synergies entre chaque partie de l'écosystème, que ce soit un tournoi, un jeu, ou même regarder un streaming, toutes ces actions peuvent être théoriquement des liens. Aujourd'hui ces liens sont séparés, quand on achète un jeu sur une autre plateforme comme Steam par exemple, quand on regarde un live stream, on est sur Twitch... toutes ces plateformes n'interagissent pas ou très peu les unes avec les autres. Et grâce à la technologie blockchain, Ultra offre l'interaction entre tout ça.

A : Très intéressant. Donc, on doit retenir qu'avec Ultra, on peut jouer et générer des revenus...

NG : Exactement. Au niveau d'Ultra, il y a toute la partie génération de revenus personnels. Peu importe ce qu'on fait sur la plateforme, l'idée c'est de pouvoir passer du temps à jouer et, en même temps, garder l'expérience et le temps passé. Tout ce temps passé sur la plateforme a de la valeur, que ce soit en donnant un avis sur un jeu ou en participant à d'autres activités, et on peut en retirer un bénéfice, mais qui n'est pas forcément pécunier : ça peut être un accès à un channel privé ou des early access à des jeux. De la même manière, le fait de jouer à un tournoi aura un impact sur le long terme car tout sera enregistré on chain.

A : Passons à la question numéro deux : qu'est-ce qui différencie Ultra des autres lanceurs de jeux ?

NG : Par rapport aux autres lanceurs de jeux, si on prend l'exemple de Steam ou Epic, ces plateformes sont en silo, elles font uniquement la distribution de jeux et c'est tout. Donc par exemple Epic va dépenser des fortunes pour acquérir tout un tas de jeux afin d'attirer les utilisateurs mais finalement, on se rend compte que les utilisateurs passent très peu de temps et achètent très peu d'autres jeux parce qu'il n'y a finalement rien de plus dans l'écosystème. C'est un peu pareil pour Steam, ils ont des jeux, un peu de streaming mais c'est le développeur qui streame et ça s'arrête un petit peu là. Ce qui fait la différence avec Ultra, c'est que nous avons un écosystème complet. Ultra Games est un compétiteur de Steam ou Epic, mais en fait, il devient potentiellement beaucoup plus puissant et intéressant car il n'est qu'une partie d'un écosystème complet. C'est un peu comme si j'avais un téléphone qui ne peut qu'envoyer des messages, je m'en servirais beaucoup moins ! Par contre si mon smartphone permet d'aller sur Spotify, de téléphoner, de faire tout un tas de choses... ça devient alors beaucoup plus intéressant et du coup je passe beaucoup plus de temps et d'énergie sur mon smartphone. Donc c'est un système qui permet de faire une multitude de choses. Avec Ultra, on offre une solution à 360 degrés, du coup la concurrence à proprement parler se limite à un seul vertical.

A : Comment réussir à attirer les joueurs traditionnels vers le Web 3 ?

NG : Pour tout les joueurs traditionnels, la grosse problématique du Web 3 aujourd'hui, c'est que c'est complexe : il faut absolument avoir acheté la crypto ou avoir acheté un NFT pour pouvoir jouer à un jeu, donc ce n'est pas spécialement efficace. Et donc c'est un peu ça la grosse problématique qu'on peut régler avec notre technologie blockchain : on peut offrir une solution plus seamless, ce qui veut dire qu'un utilisateur du Web 3 ou du Web 2 peut participer à l'écosystème Ultra sans avoir besoin de connaissances spécifiques. C'est très intéressant car la plupart des jeux qui sortent sur le Web 3 restent assez complexes à jouer parce qu'il faut avoir une bonne connaissance de la blockchain pour y arriver, et c'est justement ça que résout Ultra. Notre technologie et notre écosystème sont extrêmement simples d'accès pour les joueurs, ce qui est un gros avantage. Sur Ultra, un joueur achète simplement son jeu avec sa carte de crédit, et même si tout le reste se passe sur la blockchain derrière, c'est totalement invisible pour l'utilisateur.

Peux-tu nous parler un peu du rôle de la blockchain dans tout cela ?

NG : Au niveau de la blockchain, il y a plusieurs éléments clés.

Premièrement, c'est la perpétuité des données : ce qu'on fait dans l'écosystème est enregistré onchain, ce qui permet d'avoir des avantages dans tout un tas d'applications de l'écosystème. Le temps qu'on passe à utiliser l'écosystème s'enregistre dans une chaîne. C'est important car cela signifie que le temps qu'on passe ouvre de plus en plus d'avantages à l'utilisateur, donc forcément, il a envie d'y rester, parce qu'il le temps passé produit un intérêt pour le joueur.

Il y a aussi une autre partie au niveau de la blockchain qui elle concerne le business. Tout un chacun peut participer à l'écosystème et le promouvoir. Par exemple, si je fais la promotion d'une application dans Ultra, je peux récupérer un pourcentage de ce que cette application va générer. C'est une idée clé de la partie blockchain. Dans la même manière, un développeur peut faire appel à un influenceur ou à une communauté ou un site web pour promouvoir son jeu parce que la blockchain garantira que si une transaction s'effectue, la personne qui a promu le contenu recevra son pourcentage. De même, tous les jeux sur Ultra sont tokénisés, ce qui signifie que la détention d'un jeu peut offrir des avantages directs : « Si tu as acheté telle version du jeu, tu peux avoir accès à tel contenu additionnel ou à telle communauté. » On peut agalement revendre son jeu si le développeur l'a autorisé.

La dernière partie concerne l'interopérabilité entre les différents services et applications. Grâce à la blockchain commune, on peut dropper un NFT lors d'un live stream, qui peut être un jeu tout comme ça peut être une place dans un tournoi eSport... ça peut être tout un tas de choses. La blockchain permet d'avoir de nombreuses interactions au sein de l'écosystème Ultra mais aussi au dehors, comme un site web externe.

A : On voit que l'écosystème Ultra est tellement vaste... et je suis qu'il y a encore des choses à découvrir. Quel est le rôle du token UOS dans tout cela ?

NG : Le token UOS a pas mal d'utilités. D'une part, c'est la monnaie générale de l'écosystème donc on peut acheter des jeux ou effectuer des paiements en UOS. Mais le token est également lié à tout ce qui est la technologie blockchain. Par exemple, les UOS sont nécessaires pour le mint de NFTs, chaque NFT contiendra un peu d'UOS, qui pourront être récupérés si on burn le NFT. Donc les UOS sont un moyen de créer du contenu sur Ultra. Avoir de l'UOS permet également d'avoir la priorité sur les transcations donc un gros studio de jeux qui a une application qui tourne vraiment fort, aura besoin de détenir des UOS pour avoir une priorité sur le réseau si on a besoin d'avoir une transaction rapide.

D'autre part, ce qui est aussi critique pour l'adoption - si on compare avec d'autres technologies - c'est qu'une transaction simple (comme par exemple transférer un NFT d'un compte à un autre) ne coûte absolument rien, ce qui permet de faciliter l'onboarding de tous ceux qui ne détiennent pas encore d'UOS. Mais en fait, au fur et à mesure, les nouveaux entrants apprendront à l'utiliser car lorsqu'on revend son jeu ou lorsqu'on gagne un tournoi ou tout autre activité similaire, on reçoit des UOS. Donc au fur et à mesure, ces joueurs qui n'ont aucune connaissance en cryptomonnaie, ont l'opportunité d'en recevoir et de les utiliser au sein de l'écosystème ou au dehors. Donc ça permet d'avoir une transition pour les personnes n'ayant pas de connaissance blockchain / crypto et leur permettre tout doucement de comprendre comment ça fonctionne. Imaginons un publisher qui reverse 5 % à celui qui a fait la promotion de son jeu, ces 5 % seront automatiquement payés en UOS, donc même si celui qui a acheté le jeu a utilisé des Euros avec sa carte de crédit, la partie qui sera reversée au prescripteur le sera en UOS. Ce n'est qu'un exemple mais il y en a plein d'autres. C'est une façon très douce d'amener des joueurs vers le token.

A : On voit qu'il y a plusieurs utilités, et c'est ce qu'on aime. Les tokens qui ont de l'utilité, on s'y attache ! Quelles sont les exclusivités sur lesquelles travaille Ultra ?

NG : Oui, on détient des parts de différents studios et on a des studios qui développent des jeux exclusifs pour Ultra. C'est assez critique, car les principales plateformes ont eu besoin de jeux exclusifs de qualité pour s'imposer : CounterStrike et Dota pour Steam ou Fortnite pour Epic Games. Pour Ultra, on a un FPS de très haut niveau qui est prévu... il est vraiment pas mal (rires), je ne peux pas en dire trop pour l'instant, mais voilà... à mon avis tout le monde sera content... content de pouvoir voir ce qui est en développement et y jouer. En tous cas pour l'instant les publishers et autres qui l'ont vu sont assez impressionnés par la qualité de ce qui en ressort, par le gameplay. C'est vraiment ça qui, au niveau du FPS, c'est assez incroyable... des studios avec des talents assez incroyables, des tops sociétés dans le monde entier qui font les meilleurs FPS, enfin voilà ! On a vraiment pris, je pense, les meilleurs.

On a également un jeu de sport qui va être release, qui est aussi à peu près prêt. Ca va être intéressant, on a encore quelques finitions à faire mais ça va permettre vraiment de voir ce qu'est la technologie Ultra, ce qu'elle permet de faire, ce sont des jeux différents pour un public différent qui ont des applications différentes. Il y a également d'autres jeux qui ont des intégrations Ultra. Voilà déjà deux exemples intéressants.

A : C'est très intéressant. Peux-tu nous parler un peu de l'avenir d'Ultra et de l'UOS ?

NG : Ca fait pas mal d'années qu'on construit toute la partie technologique d'Ultra et on est vraiment en train de passer à une transition entre la partie développement et la partie business, Web 2 et Web 3, on est en pleine transistion maintenant. Par exemple, on a rajouté des petits codemarks... on commence vraiment à pousser. Il y a pas mal de partenariats qu'on a faits et dont en n'a pas encore discuté mais il y a pas mal de choses qui sont assez énormes... voilà on a assez hâte de pousser cette partie business et de pouvoir en parler davantage.

Et pour toute la partie technologique, on a aussi évidemment la partie blockchain qui est mise à disposition de tout un chacun, c'est à dire que toute le monde pourra aller sur la blockchain, créer son business, créer ses contrats, créer son token, créer ses NFTs. Ce sont des outils qui sont déjà bien avancés au niveau du développement et on espère pouvoir mettre tout ça au plus vite à disposition de la communauté et des développeurs plutôt en général avec des hackathons et d'autres activités pour ramener des développeurs sur la blockchain.

Et toute la partie jeux vidéos, pouvoir offrir la technologie à des développeurs et les pousser... et ça ça se fait aussi par des exemples, en voyant les jeux qu'il y aura sur Ultra, et en voyant les utilisateurs onboardés sur Ultra. Ca aura aussi un incentive pour les autres game developers sur les plateformes. Il va y avoir pas mal de choses qui vont être coordonnées dans l'année à venir, même dans les mois à venir. Donc voilà, c'est cette transistion qui est la plus importante : c'est offrir tout ce qui a été développé sur un plateau d'argent pour que tout le monde puisse venir dans l'écosystème et pouvoir mettre son propre contenu dessus, que ce soit créé à partir de la technologie qui a été développée ou que soit simplement pour voir ses jeux distribués.

La partie Ultra Arena aussi va être très intéressante.On n'en a pas beaucoup parlé pour l'instant, on en parle un plus en ce moment parce qu'on a des features qui sortent, mais la vision d'Ultra Arena n'a pas encore été vraiment expliquée non plus. Il ya des choses assez intéressantes dans les mois à venir aussi (rires) on pourra en reparler !

A : Merci Nicolas, pour toutes ces informations, c'était très instructif. Nous allons maintenant ouvrir le chat pour les questions du public.

Public : « Déjà, merci beaucoup pour la présentation, à la fois succincte et très claire, sur Ultra. J'ai une petite préoccupation concernant l'orientation du projet. On entend de plus en plus parler de jeux Triple-A et de partenariats importants avec des plateformes déjà existantes, qui s'orientent de plus en plus vers la blockchain. Au niveau d'Ultra, quelle stratégie mettez-vous en place pour attirer ces partenariats, afin de rendre le projet encore plus grand ? »

NG : Au niveau des grands éditeurs, nous avons beaucoup de relations avec eux. Nous n'avons pas encore beaucoup parlé ou montré à ce niveau-là, mais j'imagine que dans les mois à venir on pourra le faire, ça sera beaucoup plus intéressant. Je dirais que pour nous, la grosse différence que nous avons avec la plupart des autres technologies blockchain, c'est que nous offrons finalement une solution "all-in-one" pour les développeurs. Ils disposent du SDK avec tout ce dont ils ont besoin. Ils vont pouvoir faire un vrai business parce leur TVA va être payée dans tous les pays du monde. Par exemple, leur jeu ne sera pas jouable en Chine pour des raisons réglementaires, et ainsi de suite. Pour une grande société, c'est finalement beaucoup moins risqué de travailler avec Ultra plutôt qu'avec une autre entreprise qui se limite uniquement à la technologie blockchain parce qu'il se retrouvent un peu livrés à eux-mêmes. Chez Ultra, nous offrons toute cette approche corporate qui permet aux développeurs de travailler avec nous sans risque. Cela reste un enjeu majeur pour la plupart des grands éditeurs. D'autre part, nous allons pouvoir montrer des exemples avec le FPS et le jeu de sport, qui serviront de showcase pour montrer aux autres développeurs ce qu'il est possible de réaliser avec Ultra. Voilà déjà quelques pistes.

A : OK, en résumé, il y a des accord confidentiels en cours actuellement. C'est rassurant de savoir ça et de voir que les choses développent très bien. Il y a le côté "all in one" souligné tout à l'heure : un developpeur qui veut créer des solutions dans le gaming avec Ultra, dispose de tout ce qu'il faut pour partir de zéro et arriver à quelque chose qui peut être utilisé par tout l'écosystème, c'est bien cela ?

NG : Tout à fait. Que ce soit du game developer ou du app developer ou des gens qui offrent un service gaming aussi... ce sont des gens pour lesquels on va mettre à leur disposition des tas de développeurs, pour pouvoir créer facilement leur smarts contracts, créer leur NFTs, la totalité... qu'ils puissent mettre leur application sur le réseau.

Public : « Comment la possibilité de verrouiller les métadonnées renforce-t-elle l'authenticité des collections Uniq ? »

NG : Ca permet de garantir qu'un NFT ne changera pas. De la même manière, on a d'autres possibilités, on sait que d'autres NFTs pourront évoluer au fil du temps : une épée dans un jeu par exemple. Ca permet de certifier d'un côté que le NFT ne bougera pas ou ça permet d'avoir un NFT évolutif, tout ça dans le même standard, la même technologie. C'est comme ça qu'on développe l'ensemble du standard, avec cette flexibilité : ce NFT sera transférable ou pas, il sera geofenced et pourra être ou non tranféré dans tel ou tel pays, avec un prix minimum qui revient au créateur lors de chaque transfert ou pas... Des choses qui ont créé des problèmes dans le passé comme par exemple avec Opensea et Blur récemment... sont des choses qui sont déjà réglées au niveau du standard NFT d'Ultra.

Public : « Le développeur doit-il mettre une certaine quantité de base d'UOS dans chaque NFT ? »

NG : De base, il y a toujours des UOS qui sont dans chaque NFT. Ce n'est pas nécessaire pour Ultra au niveau des jeux, nous avons un bypass uniquement pour la création des licences de jeux mais c'est la seule exception, donc pour n'importe quelle autre création de NFT sur la blockchain Ultra devra obligatoirement incorporer des UOS dans les NFTs. Ce qui veut dire qu'ils auront tous une valeur et ça veut aussi dire que les UOS diminueront en quantité sur le marché du fait de cette utilisation. On pourra ajouter des UOS dans un NFT pour lui garantir une certaine valeur.

Public : « Quels sont les wallets compatibles avec le jeton UOS ? »

NG : On a notre propre Chrome extension, que vous pouvez trouver sur notre site ultra.io.

Public : « Est-ce qu'Ultra fonctionne avec Enjin ? »

NG : Pas spécialement, parce qu'on ne fait pas la même chose. Mais les jeux qui tournent sur Enjin peuvent être distribués sur Ultra. Nous avons une plateforme de distribution qui est accessible à tous, Web 2 ou Web 3.

Public : « Y a-t-il des restrictions de pays pour accéder à la plateforme Ultra ? »

NG : Des restrictions légales, et au fur et à mesure du temps, ça évolue en fonction des régulations.

Public : « Y a-t-il des éditeurs qui ont un contrat d'exclusivité avec Steam ? »

NG : Non. Steam n'a pas de jeux exclusif à part leurs propres jeux, c'est à dire CounterStrike et Dota. Mais pour vous donner un exemple simple avec Ultra Arena : on peut toucher une communauté de joueurs CounterStrike en créant des tournois sur Ultra Arena et donc les joueurs peuvent se retrouver sur Ultra Arena et ils peuvent commencer à découvrir l'ensemble de l'écosystème, par exemple an ayant gagné des UOS ou des NFTs au sein du tournoi, ou regardé un stream... voilà les portes d'entrée qu'on a sur différents endroits où les joueurs se trouvent. Le fait qu'Ultra ait tout cet écosystème avec tout un tas d'applications différentes, dont les principales sont déjà disponibles et qui vont s'étoffer au fil du temps, permet d'attirer des joueurs pour différentes raisons et les faire participer au fur et à mesure. On sait déjà par exemple que plus de 90 % des personnes qui utilisent une application sur Ultra vont utiliser au moins une autre application, ce qui illsutre et valide le concept d'écosystème.

Public : « A quand une fonctionnalité sociale sur Ultra pour améliorer l'expérience Ultra Arena et Ultra Games ? »

NG : C'est quelque chose qui assez important pour nous aussi donc on n'a pas encore cela à disposition mais c'est une chose sur laquelle on va pouvoir travailler parce qu'effectivement, le fait de pouvoir être au sein de l'écosystème et pouvoir communiquer entre joueurs d'une manière améliorée est une chose très importante. On croit beaucoup au fait que l'environnement social doit faire partie de l'écosystème.