Cet article est une transcription de l'AMA du 3 janvier 2024 sur X avec Neo Tokyo - Temps de lecture estimé : 20 mn
David Hanson : (...) Après ma carrière de joueur, j'ai effectué la transition vers le développement de jeux, et après avoir été développeur de jeux, j'ai eu l'opportunité de construire une console de jeux vidéo en partenariat avec AMD pour le marché chinois. Après ça, j'ai construit Ultra, ce qui a été, quand on y réfléchit bien, une évolution logique. J'ai une parfaite compréhension de ce qu'il faut pour créer des jeux, de tout ce à quoi les développeurs de jeux sont confrontés, je sais à quel point il est difficile de lancer des jeux, toutes ces choses là... donc je comprends tout à fait les problèmes auxquels ils doivent faire face, et en même temps, fabriquer une console de jeux est plus difficile, à bien des égards, que de fabriquer des jeux, une plateforme de distribution, parce que vous avez le hardware, mais ensuite en concevant Ultra, j'ai remplacé le harware par la complexité de la blockchain, donc c'est fondamentalement aussi difficile que de fabriquer une console de jeux, mais disons que c'est un autre type de difficulté.
Construire une console de jeux, c'est finalement construire une plateforme de distribution de jeux, et la plupart de la pile technologique que nous avions dans la console est la même que celle d'Ultra, parce que nous savions déjà ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, nous avons construit Ultra sur des fondations similaires, étant entendu bien sûr, que nous y avons ajouté l'angle de la blockchain. J'avais même envisagé d'intérgrer la blockchain dans la console à l'époque, mais c'était beaucoup trop dingue.
Et donc, à mon retour de Chine, je suis revenu en Europe et j'ai construit Ultra. J'avais véritablement carte blanche pour faire ce que je voulais, et j'ai vu les opportunités des NFTs. A l'époque, personne ne savait ce que étaient les NFTs, et nous réfléchissions, très très en amont, et ce que nous constatons aujourd'hui, c'est qu'alors que nous avons choisi la voie difficile pour construire ce que nous avons construit, nous constatons que tout le monde fait marche arrière et essaie de faire ce que nous avons réalisé, mais maintenant ils sont obligés de le faire sur des bases plus difficiles qui n'ont pas été prévues pour faire les choses correctement dès le départ.
Et donc, voilà où nous en sommes aujourd'hui. Nous avons un écosystème de jeux composé d'une série d'applications. Vous avez Ultra Games, une plateforme de distribution de jeux. La particularité d'Ultra Games est que chaque jeu que vous achetez est un NFT. Donc, les développeurs de jeux téléchargent leurs jeux comme sur une plateforme traditionnelle, mais ensuite ils disposent d'options et ils peuvent autoriser la revente du jeu soit sur le marché de l'occasion, en prélevant une commission, déterminer un prix minimum de revente, fixer la date à partir de laquelle le jeu sera négociable, et ce genre de paramètres qu'ils définissent simplement via une interface utilisateur. Et lorsque quelqu'un achète un jeu, il reçoit un NFT sur son compte blockchain, et quand il ouvre le client Ultra, il découvre les NFTs dans son inventaire, sa bibliothèque de jeux contient les NFTs des jeux qu'il possède.
C'est lié à un DRM, ce qui signifie que si vous avez acheté un jeu premium - pas un jeu free to play, donc - le jeu ne fonctionnera plus après que vous ayez vendu ou transféré votre NFT. Et tout cela est complètement invisible pour les utilisateurs, qui n'ont même pas à savoir qu'ils utilisent la blockchain, tout est complètement caché. Et c'est en cela que se situe la difficulté de la voie que nous avons empruntée, car nous ne voulions pas que les gens aient à faire face à la complexité de la technologie. Nous voulions uniquement apporter les avantages de cette technologie sans plus devoir faire machine arrière ensuite, comme on le constate dans de nombreux autres domaines qui ont utilisé la blockchain pour en retirer immédiatement les avantages, mais qui en découvrent aujourd'hui les inconvénients, à savoir que les services apportés par la blockchain ne peuvent pas se développer au-delà de l'écosystème de la blockchain !
Et c'est justement ça que nous essayons de résoudre, et c'est comme ça que fonctionne aujourd'hui Ultra Games : tout est complètement invisible, vous pouvez utiliser la cryptomonnaie ou vous pouvez utiliser votre carte de crédit pour payer, et autour de cela, nous avons des applications satellites. Par exemple, nous avons un wallet de cryptomonnaie qui est très facile à utiliser, nous avons un marché de NFTs et nous avons une plateforme de tournois que nous avons récemment lancée, qui se développe très bien, où nous organisons des tournois et la particularité de cette plateforme est que les organisateurs peuvent alimenter leur tournoi avec des NFTs et des coins qui sont ensuite distribués aux gagnants selon ce qu'ils décident, que ce soit le premier, le deuxième, tous les participants ou autre.
Et donc, c'est ça la vision d'Ultra : nous voulons un écosystème d'applications qui s'intègre aux fondements essentiels de la plateforme, de sorte que les utilisateurs n'aient pas besoin de savoir ce qu'est la blockchain, mais qu'ils bénéficient néanmoins de tous les avantages de la technologie blockchain.
Neo Tokyo : Wow, ça fait beaucoup de choses ! Peut-être pourrions-nous approfondir certains des différents segments et vraiment ce qui vous rend unique. Comment voyez-vous votre entreprise par rapport au fait d'avoir différentes plateformes, comme la plateforme de jeux elle-même, l'Arena, les Uniqs, il y a tellement de piliers différents ici... pouvez-vous les décomposer pour nous aider à comprendre pleinement à quoi ressemble chacun des piliers de l'entreprise et comment ils interagissent tous entre eux, et peut-être aller un peu plus en profondeur dans chacun d'eux ?
DH : Oui, bien sûr. La vision globale d'Ultra est celle d'un écosystème d'applications. Quand on pense à Steam, par exemple. Steam est une application monolithique construite par une seule entreprise. Or dès la création d'Ultra, nous avons voulu rivaliser avec Steam, c'est notre objectif, c'est notre cible. Nous ne voulions pas simplement créer une plateforme, nous voulions vraiment en faire une plateforme susceptible de concurrencer Steam. Autant dire que cela aurait été très difficile à faire par nous-mêmes compte tenu du développement de Steam depuis 15 ans. Nous voulions également avoir quelque chose de nouveau, car si vous regardez l'évolution des différents écosystèmes, il y a toujours une nouvelle idée disruptive ou un nouveau cadre qui rebat les cartes. Quand l'iPhone est arrivé, cela a changé toute l'industrie du téléphone. Quand Steam est arrivé, cela a changé toute l'industrie du jeu.
Mais nous refusions de penser que Steam était l'aboutissement. Nous avons constaté le nombre sans cesse croissant de développeurs. L'économie, en général, dans le monde, évolue vers un modèle de plus en plus numérique, avec de nombreuses applications, des services, l'IA, et tout cela. Et dès l'instant où nous avons commencé, nous avions identifié cette tendance et aujourd'hui, cinq ou six ans plus tard, elle ne fait que se confirmer. Et donc, notre idée était que notre écosystème devrait être ouvert.
Repensez à Steam, et dites-vous par exemple : « J'aimerais bien avoir une liste d'amis qui se connecte à un inventaire partagé afin que nous puissions avoir un clan ou une guilde avec nos propres NFTs... » Eh bien c'est tout bonnement impossible. Et c'est justement là qu'Ultra va changer le paradigme des plateformes de distribution de jeux, car notre plateforme est extensible, c'est vraiment un écosystème d'applications. Donc, si vous avez l'idée de créer une application qui permettrait aux gens de créer des clans et d'e détenir des actifs partagés, c'est une chose que vous pouvez concevoir, et ensuite vous pouvez déposer l'application sur d'Ultra et la mettre à la disposition de tout le monde. C'est un peu comme quand vous achetez votre téléphone : vous accédez en même temps à tout un ensemble d'applications, et n'importe qui peut publier une nouvelle application sur l'App Store ou sur le Play Store, que n'importe qui a la possibilité d'activer s'il le souhaite. Eh bien, c'est exactement comme ça qu'Ultra fonctionnera, et c'est l'objectif final de notre plateforme.
Donc, quand on évoque la concurrence, Ultra ne va pas concurrencer Steam, c'est vraiment le monde qui va concurrencer Steam, car tout le monde pourra contribuer à notre écosystème, et ce n'est pas quelque chose pour lequel Steam a été construit. Nous voyons cela comme la prochaine évolution des plateformes de jeu. C'est vraiment le fait qu'il s'agit d'un écosystème ouvert, et la blockchain est idéale pour cela. Vous pouvez avoir une identité décentralisée partagée, des NFTs complètement décentralisés qui peuvent être utilisés dans des applications et services tiers, et toutes ces choses sont amplifiées par nos capacités blockchain. C'est là où je pense que nous avons une longueur d'avance, en fait.
NT : Oui, c'est incroyable, donc c'est vraiment comme si vous construisiez essentiellement un groupe de personnes, ce n'est pas simplement vous contre Steam, c'est vous plus l'ensemble de la communauté contre Steam. Vous galvanisez vraiment la, je ne suis pas sûr si c'est le bon mot, mais vous construisez une alliance avec la communauté et avec les gens, au lieu d'essayer d'avoir cette relation où vous êtes un client et où vous êtes cette entreprise là-haut. Nous sommes tous ensemble, en quelque sorte.
DH : Absolument. En fait, une façon de le résumer est que nous adoptons le modèle de l'économie partagée. C'est vraiment ça. Nous construisons des choses qui permettent aux gens de gérer leur propre entreprise en utilisant notre technologie, et c'est en quelque sorte une relation synergique, voire symbiotique, dans laquelle s'ils réussissent, nous réussissons. Et notre succès leur permettra d'être plus performants en fournissant encore davantage de technologie, de meilleurs services, une plus grande base d'utilisateurs, toutes ces choses. Donc, d'une certaine manière, nous sommes aussi un agrégateur de bases d'utilisateurs, car tous ces services tiers vivent dans cet écosystème partagé, et Ultra Games n'est jamais que l'un des participants de cet écosystème, mais nos utilisateurs pourront accéder à des applications tierces, et vice versa.
NT : Oui, c'est incroyable... Donc, je pensais à la façon dont vous envisagez l'eSports, car évidemment, vous venez d'un background de sports électroniques, et nous savons tous que les sports électroniques sont l'une des parties les plus amusantes du gaming. Comment envisagez-vous vraiment le paysage du eSports, car il faut reconnaitre que cela a été un peu difficile pour de nombreuses organisations de eSports de générer des revenus durables, et il y a eu différents problèmes auxquels elles ont été confrontées. Comment envisagez-vous cette question, et comment voyez-vous l'avenir de l'eSports vis-à-vis du Web3 ?
DH : C'est une très bonne question. Le fait est que les plateformes d'eSports ont du mal à gagner de l'argent. C'est un marché très instable. Nous pensons qu'Ultra constitue la solution idéale pour cela, car pour nous, la plateforme de tournois est un service qui nous permet de nous engager avec la communauté et de promouvoir du contenu, et de lui proposer une occupation, et elle n'a pas nécessairement besoin d'être rentable en soi. Nous n'avons pas besoin de réaliser des bénéfices spécifiquement grâce à cela, car elle contribue à la rentabilité globale de l'écosystème, si vous voulez. Nous sommes dans une position où nous avons moins de contraintes qu'une plateforme de tournois typique, par exemple.
Deuxièmement, nous sommes dans une très bonne position pour fournir de nouvelles opportunités autour de l'eSports, la tokenisation des joueurs, des équipes et autres, parce que notre plateforme est entièrement intégrée. Donc, encore une fois, vous n'avez pas besoin de suivre un parcours du combattant pour utiliser la blockchain, et la blockchain devient vraiment un outil de plus dans notre cas. Il peut s'agir de transactions, de choses liées à la blockchain, qui sont rationalisées à la fois par la blockchain de layer 1 que nous avons construite, qui n'a ni frais de transaction ni frais d'intégration (et pour autant que je sache, nous sommes la seule blockchain de layer 1 au monde qui soit capable de faire cela) et notre standard NFT, qui est extrêmement puissant (et dont je pense également que c'est le standard NFT le plus avancé qui existe sur le marché).
Donc, nous pouvons exploiter tout cela pour construire une nouvelle sorte de marché pour les joueurs, les équipes de joueurs, et offrir de nouvelles opportunités pour monétiser les équipes qui vont bien au-delà du marketing habituel. Et je pense que c'est exactement ce que nous construisons avec Ultra Arena, notre plateforme de tournois. Nous allons faire un modèle similaire à ce qui a été fait pour les tournois, c'est déjà ce que nous faisons aujourd'hui, mais nous voulons passer à un niveau supérieur. Ce que nous voulons faire au fond, c'est démocratiser l'eSports. Parce quand on regrde l'eSports aujourd'hui, il n'y a vraiment que les méga-équipes qui gagnent de l'argent, et la grande majorité des joueurs ne rentrent pas dans le circuit de l'eSports et n'ont même pas la moindre chance d'y goûter. Pour prendre un parallèle, c'est un peu comme en Belgique, où nous avons des équipes de football très performantes parce qu'il y a toute une infrastructure en place, et nous générons beaucoup de très bons joueurs qui finissent par jouer pour les plus grandes équipes, alors même que notre pays est pourtant très petit. Et c'est parce qu'ils commencent dès le plus jeune âge : lorsqu'ils marquent un but dans les championnats, ils gagnent de l'argent, et lorsqu'ils changent d'équipe, il y a un transfert réel, même si les sommes en jeu sont très faibles, mais ils font partie d'un système qui les prépare et qui d'une certaine façon, trace le chemin qui s'offre à eux.
Eh bien, c'est un peu ce que j'aimerais voir avec Ultra Arena pour permettre à tout le monde de réellement participer à des tournois au sein d'une ligue, selon les mêmes règles que les autres, et même si les montants des transferts et autres sont très faibles, ils font partie de l'expérience et peuvent donner un aperçu. C'est un peu comme la différence entre un joueur de poker qui joue pour le plaisir sans argent. A partir du moment où il va jouer avec de l'argent réel, il va jouer de façon très différente. Il y a une tout autre pression, une autre sorte de plaisir, une autre sorte de difficulté qui va avec cela, et c'est quelque chose que vous ne pouvez véritablement expérimenter que si vous participez à un tournoi au sein d'une plateforme dédiée, mais j'espère également de toute cette ligue qui l'accompagnera. C'est un peu ce que je vois pour Ultra Arena et l'eSports en général.
Quoi qu'il en soit, c'est un jeu fantastique, c'est un jeu qui est fait avec certains des développeurs de jeux les plus éminents, par exemple, le principal artiste de Blizzard a rejoint l'entreprise, et d'autres gars top d'Ubisoft et d'autres gars top de XYZ. C'est vraiment une équipe incroyable, ils savent exactement ce qu'ils font. Et ce jeu va être un jeu en monde ouvert, un jeu en monde persistant où tout ce que vous laissez tomber par terre y restera jusqu'à ce que quelqu'un le ramasse. Et ce seront des actifs que vous pourrez échanger entre les joueurs, etc. Et toute cette économie reposera sur la technologie NFT d'Ultra, et tout se fera en temps réel. Donc, dès l'instant où vous obtenez le NFT, la transaction se produit, ça entre immédiatement dans votre portefeuille réel. Et lorsque vous le perdez ou que vous le vendez, le transférez, etc., c'est fini ! Tout ce que vous faites se retrouve en temps réel dans votre portefeuille blockchain. Et lorsque vous quittez le jeu, il n'y a aucune démarche à faire : tout est déjà là. Ce sera l'un des premiers grands jeux qui utilisera notre technologie et qui montrera ce qui est possible avec notre technologie. Donc, je suis très excité à ce sujet, et il aura également un aspect eSport. Donc, vous pourrez jouer à ce jeu sur les tournois Ultra et obtenir des NFTs de contenu exclusif que vous pourrez utiliser dans le jeu, et ainsi de suite.
NT : C'est drôle que vous souligniez que vous avez dû précipiter le teaser parce que c'était quand même très alléchant. Ça m'a rappelé, juste avec la vision nocturne et tout, un jeu que j'adorais, qui était Alien vs. Predator. Donc, il avait un peu une ambiance de Space Marine, que je trouvais très excitante.
DH : Quand vous verrez les prochaines vidéos, vous serez étonné par les graphismes. Cela utilise vraiment les dernières et meilleures fonctionnalités de l'Unreal Engine 5, que tout le monde n'utilise pas. Pas le moteur, mais je veux parler de cette fonctionnalité particulière - éclairage en temps réel, ombre, tout est en temps réel. Donc, cela signifie que le jeu pourra bénéficier de toutes sortes de trucs sympas susceptibles de se produire - si vous brisez un éclairage, la lumière ne fonctionne plus donc ça assombrit la pièce, etc. Donc, ce sera vraiment cool. Il y aura des combats en quartiers fermés, il y aura des combats en extérieur, il y aura des véhicules, des drones, toutes sortes d'équipements, que nous dévoilerons au fur et à mesure avec le studio. Et ce sera quelque chose de très unique, dans le sens où l'économie de ce jeu sera très unique.
NT : Je suis vraiment enthousiaste à l'idée de suivre l'évolution, de regarder la prochaine bande-annonce et enfin de pouvoir y jouer. Je dirais que ce serait intéressant pour le public si nous utilisons Project Citadel comme l'opportunité d'explorer comment Ultra s'associe à ces jeux, quand les jeux acceptent d'être lancés exclusivement depuis la plateforme d'Ultra. À quoi ressemble cette relation, quelle est la contribution d'Ultra au jeu lui-même et quelle est l'incitation à amener ces jeux sur la plateforme ?
DH : Les accords sont très différents d'un développeur à l'autre. Nous recevons toutes sortes de jeux, certains provenant de grands studios, d'autres de petits, et les uns et les autres ont des demandes différentes, des exigences différentes. Nous avons également des demandes différentes de notre côté, donc c'est vraiment du cas par cas. Mais en général, nous faisons des efforts supplémentaires pour les développeurs par rapport à d'autres plateformes. Et lorsque nous leur demandons des retours sur leur expérience, ils nous font généralement beaucoup de commentaires positifs, car nous les aidons au-delà du fait de simplement mettre leur jeu sur le magasin.
Il se passe beaucoup de choses en coulisses pour les développeurs. Nous les présentons à de grands partenaires comme AMD, Intel, et autres. Nous les présentons à des développeurs tech ou leur donnons un accès à certaines technologies plus tôt que d'autres développeurs, comme des technologies d'amélioration des taux de rafraîchissement, par exemple. Ce sont des choses que nous faisons en arrière-plan et que les gens ne voient pas, mais que les développeurs apprécient vraiment, car cela les aidera à long terme, parce qu'il n'est pas facile pour eux de gérer toutes ces choses en même temps.
Aussi, dans le cas de Citadel, nous les aidons sur leurs réseaux sociaux, le lancement, tout ce qui concerne le marketing, etc. Nous les soutenons beaucoup dans de nombreux domaines différents. C'est ainsi que l'accord est structuré : nous les soutenons, nous les présentons également à des éditeurs. Le jeu sera exclusif à Ultra, mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne peuvent pas obtenir un éditeur. Ils sont d'ailleurs en pourparlers avec plusieurs éditeurs en ce moment pour le lancement du jeu. C'est le genre de choses que nous faisons pour eux, et cela dépend vraiment des cas, car certains développeurs n'ont pas besoin d'un éditeur, mais ils veulent commencer à développer leur base d'utilisateurs avant même que leur jeu ne soit lancé publiquement.
Nous avons un programme pour cela, qui leur offre un soutien pour le lancement d'une bêta fermée, un soutien pour les AMA, les articles, les communiqués de presse, ce genre de choses. Donc, cette année, nous verrons plusieurs de ces développeurs de jeux bénéficier de notre package de lancement sur Ultra.
[fin de la première partie]